La société Poitou-Charentes Énergies Renouvelables conduit deux projets d’ombrières photovoltaïques sur des parkings publics de Poitiers: aux Arènes et à Saint-Éloi.
Vincent Béguier, ingénieur, et Marc Ballandras, directeur de PCER, devant une maquette d'ombrière photovoltaïque.

Aurélien Béguier, ingénieur, et Marc Ballandras, directeur de PCER, devant une maquette d’ombrière photovoltaïque.

La ville de Poitiers et l’agglomération de Grand Poitiers ont signé des conventions d’occupation temporaire pour deux parkings publics, devant le parc des expositions et derrière le gymnase Jean-Pierre-Garnier (où se jouent les matches du Poitiers Basket 86), au bénéfice de la société Poitou-Charentes Énergies Renouvelables (PCER) qui compte y installer des ombrières photovoltaïques. Si les projets de PCER sont sélectionnés par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) dans les prochains mois, les deux parkings pourraient accueillir ces équipements d’ici 18 mois. « Il faut compter le temps de monter le dossier, de le faire passer en commission, puis de construire les ombrières », explique Marc Ballandras, directeur général de PCER.

Cinq ombrières qui pourront abriter 328 véhicules

Au parc des expos, le projet prévoit la construction de quatre ombrières de 816 m portant des modules photovoltaïques, chacune abritant 54 véhicules, et chacune dans la limite d’une production de 125 kilowatts. A Saint-Éloi, il s’agirait de trois ombrières: deux de 720 m² (48 véhicules) et une de 264 m² (16 véhicules), dans la limite d’une production totale de 250 kilowatts.
Le financement du projet est porté par l’entreprise. « C’est nous qui assurons l’investissement, la construction, les assurances et l’exploitation des ouvrages, confirme Marc Ballandras. Quand la structure est en ordre de marche, l’électricité produite est ensuite exportée sur le réseau. Nous sommes des producteurs d’énergie, mais à notre petit niveau. On ne va pas remplacer la production de la centrale de Civaux, mais on offre une alternative vers la transition énergétique. »
Les deux collectivités, ville et agglomération, percevront quant à elles uniquement une redevance annuelle (500€ chacune) pour l’occupation des parkings. « En revanche, elles profitent des retombées en terme d’image, et en terme de confort pour les usagers de ces parkings, ajoute Marc Ballandras. Pour une collectivité qui s’inscrit dans un objectif de territoire à énergie positive, il s’agit d’une action concrète qu’elle peut valoriser. »